1°) Euhm... que dire sur moi, j'ai 25 ans, presque toutes mes dents :p Je suis une sale coupine de Camus , dans la vie de tous les jours illustratrice, et surtout une fan de rp. j'ai 6 ans de camarilla française derrière moi, et une 10 aine en jdr sur tout support, et je me perd lorsque je dois compter le nombre de personnages et pnj que j'ai pu incarner :p Sinon, j'ai tendance à sortir des concept sortit de nulle part et accessoirement je suis la femme qui murmurait à l'oreille des hamsters :p
Nom : On la connait sous le nom de Kalismhaar (pour les connaisseurs, il s'agit du dragon de la fatalité dans le jeux de rôle Prophecy )
Age : 16 ans
Sexe : F
Constellation/Ecaille/Etoile : Etoile Céleste de la Fatalité (je ne sais d'ailleurs pas si elle existe Oo) ou de la souffrance
Apparence: Le moins que l'on puisse dire, c'est que Kalimshaar est une jeune fille monochrome: de longs cheveux noirs ondulés, une peau d'une blancheur maladive, des yeux profond comme les ténèbres...l'unique touche de couleur de ce tableau reste son maquillage, qui contraste tant avec le reste de sa mise, sans doute afin de faire oublier sa constitution plus que faible et la mélancolie qu'elle dégage constamment.
1ère étape :
On ne peut pas dire que sa naissance fut une sinécure, bien au contraire, Alessa est née après plusieurs heures d'un travail difficile et douloureux. Son accueil en fut encore plus mitigé, l'enfant ne pleura pas, et son physique différait tant de celui de ses géniteurs, que son père conclut que l'enfant était issus d'un adultère.
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ils essayèrent tant bien que mal de l'éduquer convenablement, seulement, ils ne se rendaient pas encore compte à quel point cela serait pénible et laborieux.
Tout d'abord, l'enfant présenta une constitution fragile et passait de longues périodes alitée, cette faiblesse la priva des joies d'une scolarité normale. Ensuite, elle présentait une personnalité quelque peu étrange pour une enfant: Alessa était mélancolique, Alessa était calme, et comble de l'horreur pour ses parents, elle avait cette tendance à parler seule.
Mais parlait-elle réellement seule?
Un esprit cartésien répondrait que oui, qu'il s'agit en réalité du syndrome de l'ami imaginaire que beaucoup d'enfants développent pour combler une peur de solitude profonde, mais dans le cas d'Alessa, il s'agissait de quelque chose que ce type de personne ne pouvait comprendre, voir admettre.
Il s'agissait une voix masculine qui ne se faisait entendre d'elle que lorsqu'elle était seule.
"Tu vaux mieux que cela, petite. En ce bas monde, il existe les humains et les autres...se mélanger à eux c'est comme accepter de manger dans l'auge d'un cochon.
- Qui êtes vous?
- Tu peux m'appeler "père", car je suis le seul à m'inquiéter de toi, et le seul qui puisse te comprendre..."
Et l'on sait à quel point un enfant fragilisé par sa différence peut être naïf..... peu à peu, son esprit sombra encore plus dans la mélancolie.... provoquant une souffrance accrue, son coeur profondément bon et pur ne comprenant que très difficilement ce qu'il lui arrivait, prit le partit de subir....
2e étape :
"La rédemption ne vient qu'avec la souffrance, celle-ci, nous devons la subir, la supporter, voir l'aimer..."
Père avait ce don de brider ses envies de changements... Et elle le reconnut du premier regard lorsqu'il vint la chercher.... elle le savait quelque part, ce jour viendrait, mais le voulait-elle? non certes non...
avait-elle le choix? non, encore moins...le destin était fatalité, et sa finalité toujours la même: une mort inexorable, puis, le néant...
Sans doutes essaya-t-elle de s'en convaincre lorsqu'elle traversa le couloir maculé du sang de ses parents et frères...son petit coeur se resserra, et à ce moment là, elle aurait tant aimer fuir loin...mais père la tenait fermement...
"Subir la souffrance c'est avancer, et ton destin est de servir la fatalité sous toutes ses formes...."
Elle ne dit rien, à quoi bon? et pleurer, elle n'y arrivait pas....cela ne changerait rien en soit...aucun mot ne sortit plus de sa bouche à partir de ce moment là.
Père l'emmena dans un endroit étrange, un endroit qui lui sembla affreux et beau à la fois, et ce fut à ce moment là qu'il commença à l'entraîner.
Au début, cela fut plus que difficile, à cause de ses soucis de santé, mais, comme put le constater assez rapidement Père, bien qu'elle fut d'une fragilité notoire, elle demeurait quelqu'un de plutôt fin dans ses actions, ce qui changeait des brutasses sans cervelle qu'il pouvait avoir formé. Outre son calme olympien, il découvrit qu'elle n'avait que peu de réaction face à sa propre douleur physique, comme si cela lui était quelque part égal.... Mais rapidement, il se rendit compte que si elle n'était pas réactive face à sa propre souffrance, elle était à fleur de peau face aux émotions des autres, comme si ceux-ci venait frapper son coeur...ce dernier point enchanta plus que moyennement père. Elle prenait sur elle la souffrance des autres, et les larmes qu'elle versait pour eux étaient d'une sincérité poignante.
Père finit par s'en faire une raison, elle ne serait jamais une combattante de première ligne, mais une excellente recrue surtout au vue de ses capacités d'analyse et de stratégie, c'était mieux que rien, et il finit par se demander pourquoi il avait perdu autant de temps avec cette petiote, qui, à terme, lui apporterait bien des ennuis.
POurquoi avait-il finit par penser cela? et bien tout simplement parce que Kalimshaar était quelqu'un de plutôt chaotique dans sa façon d'agir, ce qui fut confirmé lorsqu'elle arriva à l'adolescence.... Curieuse, elle avait cette envie de voir le monde....
3e étape :
Père finit donc par avoir sa réponses quelques années plus tard. Sa protégée ne parlait toujours pas, pleurait de temps à autres en croissant le regard d'un autre chevalier, et désespérait son mentor d'en faire quelque chose.
"Le destin est facétieux...quelle idée de choisir cette enfant sensible...."
Il emmena Alessa dans un endroit qu'elle n'avait jamais vu, on la fit entrer dans une pièce plongée dans les ténèbres... et au fond de celle-ci, quelque chose semblait murmurer, des léger battements résonnait dans ses oreilles...ou peut être était-ce les battement de son propre coeur?
Elle n'avait pas eu le temps de demander à père ce que tout cela voulait dire, car lorsqu'elle s'était retournée pour lui parler, celui-ci avait déjà fermé la porte derrière elle, la laissant seule face à ce néant...
D'un pas hésitant, elle avança, tendant ses mains dans le noir afin de se repérer....il lui sembla alors qu'il s'écoulait une éternité, la pièce était-elle aussi profonde que cela?
Ses doigts effleurèrent quelque chose de froid, une forte lumière mauve l'aveugla, et plus rien.....
Etait-elle morte? sans doutes pas pour maintenant, car lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle vit le visage de père au dessus d'elle, il passa une main glacée sur le visage de sa jeune disciple...
*Etonnement....joie...peur... *
Lorsqu'Alessa se redressa, elle put constater qu'elle portait quelque chose similaire à une armure, mais elle n'eut pas loisir de s'en extasier, ou de ressentir un quelconque autre sentiment, car en un instant on l'emmena...elle n'eut pas le temps de saluer Père, ni même de se rendre compte de la situation.